L’aspect global
Les deux tiers de notre planète sont couverts d’eau mais l’homme ne peut en utiliser que 0,0003% comme eau potable. Ce fait illustre bien la vision dramatique de l’avenir de l’humanité.

Selon les spécialistes, les réserves d’eau potable seront au centre des futurs conflits entre les nations ou entre les sociétés multinationales.

Mettre fin à la destruction des réserves naturelles comme l’eau sur notre planète, tel est le défi de notre époque.

Il est d’abord nécessaire que les hommes, et parmi eux surtout les Européens, se rendent compte de la valeur de l’eau.

L’eau potable ne sort pas « comme ça » du robinet mais à ce moment, elle a déjà un long chemin derrière elle. Il s’agit de montrer ce chemin et de décrire tout ce qu’il faut faire pour obtenir une eau pure et saine. Chacun y a sa part de responsabilité : Combien d’eau utilise-t-on par jour, quand en avons nous besoin et que peut-on faire pour contribuer à garantir la propreté de l’eau ? Ces auto-réflexions sont en fait un processus pédagogique.

Quant aux méthodes, ART at WORK préfère le jeu et l’action aux arguments rationnels et un peu austères. Elle est convaincue de pouvoir ainsi initier un changement dans le comportement des hommes.

« sofie, la goutte d’eau » a été crée dans ce but : elle est une goutte d’eau saine et heureuse mais sa santé et son bonheur dépendent des enfants et des adultes qui en sont responsables. Ils entrent en interaction avec elle et au fur et à mesure, ils réalisent que sofie représente toutes sortes d’eau (l’eau potable, les mers, les lacs etc.). La voiture d’eau accompagne sofie. Elle illustre le macrocosme de l’eau.

ART at WORK essaie avant tout de s’adresser aux enfants et aux adolescents. Elle met des jeux, des exercices et des films à leur disposition. Il y a aussi un globe de 2m qui est roulé dans les rues. Il porte une question : « Qu’est-ce que tu peux faire pour améliorer et pour maintenir le ravitaillement en eau ici et dans les pays du sud ? » Les jeunes peuvent noter leurs réponses sur le globe.

En résumant, on peut conclure que les gens sont d’abord sensibilisés avant qu’ils réfléchissent sur le problème posé. Ils en résultent des solutions concrètes pour la vie quotidienne locale.



 
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